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| Captif' pour l'aprés-midi [Pv John Fuller] | |
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Invité Invité
| Sujet: Captif' pour l'aprés-midi [Pv John Fuller] Ven 19 Aoû - 17:14 | |
| Journée normal dans vie normale. Je ne vais pas dire que ma vie est super attractive, elle est assez calme et paisible et entre nous ça me convient parfaitement ! J’ai la chance de ne pas travailler le vendredi après-midi. Ma journée s’est donc finie à midi, et j’ai tout le reste du temps, jusqu’au restaurant ce soir avec Thomas, pour moi. Et je suis satisfaite que Thomas n’ait pas trop le temps. C’est toujours un dilemme de choisir entre lui et John. J’aimerais pouvoir me couper en deux par moment, ils ont si peu de temps à me consacrer… Bon mon jumeau, je le harcèle totalement avec mes texto et coups de fil à n’importe quel moment du jour. De toute manière, si ce n’est pas moi, c’est lui qui le fait. Il faut comprendre, on ne vit plus sous le même toit et ne passons plus nos journées ensemble. C’est dur à vivre pour nous… Enfin on pallie superbement bien, quoique souvent on me sort « tu l’étouffe ton frère, lâches-le il n’a plus besoin de toi là ! » Ou « Tu n’as pas l’impression de l’ennuyer ferme ? Il a une copine non ? » Ou encore « Il a quitté le toit parental pour avoir la paix, vu comme t’es collante avec lui !» Et mon préféré : « vous êtes siamois ou quoi ? ». Personne ne peut comprendre à part peut-être Thomas, vu qu’il a aussi un jumeau, mais leur relation est la totale opposée de la notre. Mon frère c’est une part de moi, j’en suis dépendante totalement. J’ai besoin en m’éveillant de lui envoyer un message pour savoir comment il va, de l’appeler en journée pour entendre sa voix et découvrir son humeur du jour, de passer des heures sur MSN à lui causer en soirée. Et le must du must bien sur c’est d’arriver à l’avoir en vrai rien qu’à moi un petit bout de temps. En général on se débrouille pour se croiser au moins une dizaine de minutes tous les jours… Quand du moins ses entrainements et compétitions nous le permettent, et que ma vie à moi aussi d’ailleurs.
Alors quand je l’ai appelé à midi pour savoir ce qu’il faisait de beau et qu’il m'a dit avoir son après-midi… J’étais euphorique. Et j’ai directement proposé qu’on se voit dans « notre » bar habituel, celui où depuis l’adolescence on traine avec le groupe, pour papoter un peu. J’ai quand même demandé, bah oui j’aime bien ma belle-sœur je ne veux pas lui voler le temps qu’elle peut avoir avec mon frère, si Zoe devait être avec lui. Il m’a avoué que non, elle avait cours ou devait travailler au journal. Super de chez super. J’ai donc mon frère pour moi toute seule ! Et je compte bien en profiter un maximum !
Je suis passée chez moi, manger un bout rapide et me changer. La tenue de vendeuse c’est cool, mais quand on travaille hein. J’ai pris une douche et enfilé une robe blanche style anglaise à ce qu’il parait, des sandales, un gilet aussi, il ne fait pas si chaud que ça dans notre ville en général, et mon sac à main. J’ai pris le temps de téléphoner à Thomas, l’homme de ma vie, histoire de savoir ce qu’il fait de beau à son entrainement et s’il va bien. Lui aussi j’aime bien entendre sa voix une fois par jour. Ça rassure et me permet de me sentir aimée. Après plus d’une demi-heure à papoter de tout et de rien, j’ai dû le laisser à son entrainement. J’ai donc opté pour me rendre à pied au bar à mon aise. Je n’ai pas de raison de me presser, je serais surement là avant John alors…. Et puis, même si la brise est fraiche, il fait doux aujourd’hui. Aussi je profite de ma promenade au mieux, admirant le décor de ma ville natale qui semble figée, prisonnière des glaces éternelles du cercle polaire arctique non loin…. Les enfants jouant dans le parc attirent mon attention, et j’en oublie la raison de ma sortie pendant de longues minutes, je les observe me rappelant mon enfance et mes jeux avec mon jumeau et nos amis… Puis, incapable de rester immobile je reprends ma route et me dirige plus rapidement vers le bar. J’entre en fracas, attirant comme toujours tous les regards et le rire du propriétaire plus qu’habitué à mes entrées bruyantes. Je file m’installer au fond et quelques minutes plus tard, il m’apporte mon coca traditionnel. Il ne me reste plus qu’à attendre John.
Incapable de ne pas bouger, je croise les jambes et en balance une. Je ne suis pas ultra patiente non plus… Même si je ne bougerais pas d’ici tant que je n’aurais pas vu John… Finalement je sors mon téléphone portable et envoies des messages à Zoe, Thomas, et des amis histoire de patienter et de m’occuper… |
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| Sujet: Re: Captif' pour l'aprés-midi [Pv John Fuller] Mer 12 Oct - 21:28 | |
| Lever aux aurores pour mon entrainement matinal routinier. J'adorais ça, être réveillé à pas d'heures pour aller tout donner dans quoi que ce soit. Et grâce aux habitudes de mon paternel qui sont loin de connaître changement, j'avais aisément mon quota à ce niveau-là. Aller courir les rues, quand toute la ville dors encore paisiblement, à la fraiche parce qu'il n'y a rien de mieux pour se ressourcer et de se sentir plus que vivant. Avoir cette impression qu'on domine le monde l'espace de quelques heures. Briser les conventions, marcher dans le sens opposé à l'inverse de tous les autres. C'était de l'ordre des choses qui ne peuvent s'expliquer. Enfilant un survêt assez chaud pour éviter de m'exposer à une trop forte baisse de température si tôt le matin, sac de sport par dessus mon épaule avec mes protections, ma tenue et du rechange, j'allais rejoindre mon père ou plutôt mon entraineur dans un tel cas de figure, qui m'attendait comme tous les matins, à la salle. Après nous être échauffés correctement, nous allions courir une bonne heure, enchainions les exercices timés et puis retournions en salle pour la musculation. Il n'était jamais facile à suivre et en demandait toujours énormément, mais j'étais bon élève et ne renonçait jamais. Il ne m'avait jamais enseigné de baisser les bras. Des leçons qui m'avaient servi tout autant sur le ring qu'au delà des cordes. Une fois la musculation effectuée, en tenue pour les entrainements de formes. Poing droit, poing gauche, poing droit. Successions et enchainements calculés. Et seulement après tout cela, on passait à la pratique et au corps à corps. Et c'était bien la partie de la matinée que je préférais. Le temps de s'équiper mutuellement pour éviter les blessures inutiles, on était sur le ring. Toujours ce plaisir inégalable de se trouver à cette place là, à cet instant présent et de jouir d'une totale satisfaction. Peu avaient la chance de connaître ça … Durant le combat, j'avais manqué de rapidité, me valant d'être mis au tapis à maintes reprises, alors qu'il me poussait toujours plus à me battre et à prendre ma revanche. La seconde moitié avait été bien meilleure.
Se fut le « dring » agressif mais bref de la pendule qui annonçait que la matinée était achevée, sonnant les midis qui vint mettre fin à l'entrainement. J'étais épuisé mais c'était de la bonne fatigue. Celle que l'on apprécie et réitère. J'avais toute l'aprem pour moi alors qu'il avait rendez-vous avec un futur sponsor qui était accessoirement un ami de longue date m'avait-il dit et qu'il me ferait surement bientôt rencontrer. Je ne le questionna pas plus, il m'en parlerait surement le moment voulu. Mais pour un ami de longue date, il restait bien mystérieux … Enfin soit. Je connaissais mon père, il ne parlerait que lorsqu'il l'aurait décidé, pas avant, j'avais hérité ça de lui. Je me dirigea vers les vestiaires pour aller prendre une douche retirant mes protections. J'eus une pensée pour Tammy, m'imaginant ce qu'elle était en train de faire en ce moment précis, ainsi que pour Zoe qui me manquait terriblement. Et alors que j'allais téléphoner à ma sœur, la sonnerie de mon téléphone me héla en premier. C'était elle. Un demi-sourire sur les lèvres, je pris l'appel. Tam' m'informa qu'elle avait son aprem de libre et que si ça me tentait de la rejoindre pour boire un verre, elle en serait très contente. Un peu que ça me tentait ! On ne passait déjà pas suffisamment de temps ensemble à mon goût et encore plus depuis que j'avais quitté la maison, alors si nos petits créneaux réservés sautaient … Non, c'était inconcevable. Zoe m'avait dit qu'aujourd'hui elle aurait très peu de temps pour elle alors pour moi encore moins, mais elle bossait dur pour réussir, et je ne voulais surtout pas la priver de cela. Sautant à la douche, c'est qu'elle était mérité, je m'activa pour lui éviter d'avoir à trop m'attendre.
Retournant dans la pièce principale, mon père vint me frapper solennellement sur l'épaule comme il avait coutume de le faire lorsqu'il désirait mon attention. On aborda les points forts et points faibles de la séance d'aujourd'hui, tout en mangeant un morceau. J'avais en horreur les régimes protéinés rebutants que l'on obligeait à certains boxeurs à suivre avec toutes leur saletés de compléments alimentaires à gerber. J'avais la chance d'être dans une entreprise familiale, mon père s'y opposant tout autant, privilégiant le « mens sana in corpore sano ». Il me parla de ma technique, ce qu'il fallait que je travaille en profondeur et ce que je devais au contraire canaliser un peu plus pour éviter de me fatiguer plus que nécessaire et j'écoutais avec attention chacune de ses recommandations. La fin du débriefing terminé, je jeta un coup d'œil à ma montre m'apercevant que j'étais déjà grandement en retard. Quand on se lançait dans l'explication, on en finissait difficilement tôt. L'informant de mon départ, je salua mon paternel d'un signe de la main, alors que je l'entendais rire dans mon dos. Je sortis direction notre bar. Il faisait un temps radieux aujourd'hui. Sur le chemin j'appelai Zoe pour m'assurer qu'elle se porte bien et que sa journée se passait comme elle le voulait. Elle semblait quelque peu anxieuse et devait avoir surement hâte que s'achève la journée, mais dans l'ensemble, elle tenait le coup. Je la laissa alors à son travail, apercevant le bar. Comme je m'y attendais, Tamara était déjà là, son verre de coca devant elle. Mon sourire s'élargit lorsqu'elle leva le regard sur moi. Ma jumelle … Ma meilleure moitié. Arrivant à sa table, je l'étreins tendrement, embrassant sa joue avant de venir prendre place face à elle.
– Salut Tammy, excuse-moi de mon retard enfin tu sais comment c'est … Papa t'embrasse d'ailleurs. Ça va toi ?
J'adorais toujours autant nos petits moments privilégiés comme toujours ils avaient existé. Quand on pouvait passer des heures l'un en présence de l'autre, à se dire tout et rien sans parvenir à se lasser. J'y devais énormément à ma jumelle et j'étais toujours aussi dépendant de ce qu'elle m'apportait. J'avais besoin d'elle, c'était inexplicable. Elle était ma référence. Mon point d'ancrage.
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| Sujet: Re: Captif' pour l'aprés-midi [Pv John Fuller] Dim 16 Oct - 0:35 | |
| Je bois une gorgée à mon verre de coca, tout en regardant les photographies, que j’ai sur mon téléphone portable. J’aime en prendre de manière générale, petits souvenirs faciles à emporter partout avec moi de mes proches. Il y en a pas mal de mon jumeau, quelques unes à deux aussi. Je possède aussi une bien jolie photo de mon frère et de sa petite amie. Un large sourire nait sur mes lèvres. Je sais très bien qui serait heureuse d’avoir ça en fond d’écran… Et avec un peu de chance cela égaillera sa journée, elle est relativement sur les nerfs et angoissée en ce moment, je trouve. Aussi spontanément, je transfère l’image à ma chère belle sœur, sure de faire mouche et pressée de voir ce qu’elle va me répondre. En attendant le SMS, je continue de regarder mes photos. Je remarque que j’en ai de ma petite sœur, pas mal, que je devrais lui donner aussi. L’appareil vibre dans mes mains, et mon sourire revient de lui-même quand j’ouvre le message de Zoe. Elle me remercie pour la photo et me trouve un talent de photographe. Je reteins un rire et bois une nouvelle gorgée de soda. Et une bonne action de faite, une ! Je sais à quel point elle est éprise de mon frère, c’est même très mignon de les voir à deux. Mais tout comme je partage au mieux mon temps entre Thomas et lui, John en fait de même entre la petite Zoe et moi… Parfois je me dis qu’on délaisse quand même nos compagnons respectifs pour être ensemble aussi souvent qu’on le désire. Néanmoins, aucun d'eux ne s’est jamais plaint, ils semblent même accepter cela avec sérénité. Une chance, car je sais pertinemment que nous ne pourrons faire autrement. John et moi c’est deux parts d’un tout.
Mon frère a toujours eu une importance capitale dans mon existence. C’est une partie de moi, quelque chose qui m’est vital. Nous avons un lien de complémentarité énorme et fusionnel, limite incompréhensible pour beaucoup. Nous sommes faux jumeaux et presque opposés niveau caractère, mais nous nous complétons parfaitement. Faire l’un sans l’autre ? Impossible… Pourtant John a quitté la maison parentale pour prendre un appartement et vivre sa vie. Ce ne fut pas une séparation facile pour nous, qui avions toujours été deux. Mais je pense que nous avons fini par nous habiter à cette distance, mettant pour que cela soit supportable de nouveaux rituels en place. Et puis dés que c’est possible, nous nous retrouvons pour passer un moment ensemble. C’est toujours un plaisir de le retrouver et de papoter de tout et de rien ou de faire une activité avec lui. Mon essentiel et indispensable moitié, qui ne me fait jamais défaut et me manque tant. Il va sans dire que je suis plus qu’heureuse de l’avoir pour l’après-midi. Retrouver mon jumeau et pouvoir en profiter autant qu’il me sied est un bonheur immense.
Je sais qu’il a passé la matinée au club de boxe avec notre père pour son entrainement quotidien… La boxe, un sport que j’aurais aimé pratiquer, mais qui me fut refusé sous prétexte que j’étais née fille. Ce qui ne m’a pas empêché adolescente de convaincre John de m’enseigner discrètement les bases. Il nous arrive encore de nous battre pour le plaisir à deux, mais c’est devenu plus rare. Ses entrainements ont beaucoup plus de poids et d’importance depuis qu’il est passé professionnel. Et mon frère fait ma fierté autant que mon petit ami à ce niveau-là. Tous deux excellent dans leur domaine sportif et sont en passe de se faire un nom. Je participe autant que possible et souvent que je le peux à leur compétition respective. Je suis leur première fan et la présidente de leur fan club respectif, comme je l’affirme souvent en riant. Aucun des deux n'ne doute d’ailleurs… Quoique comme supportrice Zoe n’est pas mal, juste beaucoup moins démonstrative que moi. J’espère que pour mon frère sa matinée s’est aussi bien passée que la mienne. Du moins, quand je l’ai eu au téléphone, il avait une voix assez satisfaite et l’air en forme. Autrement dit, il n’a pas dû être trop malmené par notre père sur le ring, ou il s’est bien défendu.
Je dépose le téléphone portable sur la table et croise mes jambes dans l’autre sens, continuant d’en balancer une. Mes doigts tapotent en rythme la table, avant de se porter au verre et d’en dessiner le contour lentement. Soupire d’impatience et d’ennuie. Je ne supporte pas l’inaction, je suis limite une hyperactive comme dirait Tish ma cadette. Nouveau regard au téléphone pour savoir l’heure et constater que fidèle à lui-même John est en retard, je relâche un soupire. Je continue d’attendre en chipotant à ce qui se trouve sur la table à porter de main tout en buvant des petites gorgées à mon coca. Me sentant observer, je relève la tête et croise un regard bleu azure identique au mien. Mon sourire réapparait instantanément sur mes lèvres, alors que mon jumeau me rejoint rapidement tout sourire lui aussi. Je me mets debout, désireuse de me grandir et de pouvoir saisir mon jumeau. Sauf qu’il est plus rapide comme moi comme toujours et qu’il m’étreint assez vivement et fortement. Je lui rends son embrassade prolongeant un peu plus le câlin fraternel. Ensuite, je le plaque une bise sur la joue. Ça, je sais qu’il apprécie moins, sauf bien sur les baisers timides de sa petite amie. Mais moi j’aime bien l’ennuyer et le câliner comme quand on était mômes. Finalement, je le relâche et il s’installe face à moi.
« Rho, le jour où toi tu seras à l’heure en dehors d’un ring, là mon vieux, tu surprendras les gens… Tout le monde sait qu’il faut ajouter un quart d’heure avec toi. » J’ironise en tirant la langue comme une fillette et taquinant ouvertement mon frère. « Ha je l’ai croisé ce matin pourtant… Moi assez bien. Et toi tu as ramassé une raclée ou gagné face à lui ? »
J’observe un peu plus attentivement John. Il ne semble pas souffrir de son entrainement. Il n’a donc pas pris de coup trop fort ou il s’est bien défendu. Il progresse bien, faisant la fierté de notre père qui aime vanter les mérites de son fils sur un ring. Il n’est pas le seul à le faire entre nous… Je souris à mon jumeau alors que le serveur dépose sa boisson habituelle devant lui avant de s’éclipser.
« Alors, je t’ai pour combien de temps et on fait quoi ? » Je questionne avec un air de lutin près à bondir. Une vraie pile nucléaire difficilement canalisable, sauf par lui. Quoique Thomas sait me calmer et me faire tenir en place un certain laps de temps, mais jamais aussi bien que mon double qui me fait face. |
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